EDDA en prose 9 : Les trois grandes fêtes d'Asgard

Alors, voilà le truc, y'a trois grandes bringues dans l'année à Asgard, la casbah céleste des vikings divinisés. Trois grandes foires où ces vikings flamboyants, déguisés en dieux, font la nouba comme des dératés.

La première, c'est la fête des vœux. Chaque viking, la tête dans le guidon et l'hydromel plein le bidon, promet monts et merveilles pour l'année à venir. Odin, le viking en chef, jure de zigouiller plus de géants, Thor de fracasser plus de têtes avec son marteau. C'est grandiose, c'est viril, c'est du pur viking!

La seconde, c'est la fête des morts. Les vikings, tu vois, ils ont du respect pour les trépassés. Alors, ils se réunissent, boivent un coup à la mémoire des vieux potes vikings tombés au combat, échangent des histoires à la gloire des héros disparus. C'est beau, c'est triste, c'est touchant. C'est du viking authentique!

La dernière, c'est la fête du printemps. Les vikings, sous leurs airs de brutes, sont de grands romantiques. Alors, ils festoient, boivent à la santé de la nature qui renaît, rendent hommage à Freya, la déesse viking de l'amour et de la fertilité. C'est tendre, c'est doux, c'est du viking sentimental!

Et quelle est la morale de ces trois fêtes vikings? Que même ces brutes de vikings, même dans leur version divinisée, sont des hommes comme les autres. Qu'ils ont des rêves, des souvenirs, des amours. Qu'ils vivent, qu'ils meurent, qu'ils aiment. Qu'ils sont, malgré leurs marteaux, leurs haches et leurs casques à cornes, profondément humains.

Et ça, c'est la plus grande leçon de ces vikings. Qu'au-delà de la sauvagerie, au-delà des guerres et des conquêtes, au-delà même de la mort, il y a l'humanité. La vraie, la profonde, celle qui fait qu'un viking reste un homme, même quand il s'habille en dieu. Alors ouais, on pourrait tous apprendre un truc ou deux de ces vikings, même si ça implique de boire un peu trop d'hydromel!