EDDA poétique : Le Second Chant de Gudrun
Voilà la pauvre Gudrun, en deuil, les yeux rougis, le cœur brisé. Sigurdr est mort, trucidé par l'amour malmené. Mais la vie, cette garce, n'a pas fini de la malmener, de la torturer. Alors voilà qu'Atli, le roi des Huns, propose sa main. Atli, le barbare, le sauvage, le despote. Gudrun, elle en veut pas, elle le repousse, elle le rejette.
Mais la vie, cette salope, elle s'en fout. Elle la force, elle l'oblige, elle la contraint. Et Gudrun, elle cède, elle se résigne, elle accepte. Elle épouse Atli, elle devient reine, elle devient épouse. Mais son cœur, il est toujours à Sigurdr, il est toujours à l'amour perdu.
Et là, l'enfer, la descente aux abysses, le drame. Atli, il trahit, il trompe, il manipule. Il tue les frères de Gudrun, Gunnar et Högni, par cupidité, par avarice, par cruauté. Et Gudrun, la douce Gudrun, elle devient furie, elle devient vengeresse, elle devient meurtrière.
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Voilà, on a Gudrun, la victime, l'innocente. Elle est trahie, elle est utilisée, elle est manipulée. Mais elle ne se laisse pas faire, elle ne se laisse pas abattre. Elle se révolte, elle se rebelle, elle se venge. Voilà, c'est ça, la philosophie de de la vie. La vie, c'est une pute, mais faut pas se laisser faire. Faut se battre, faut se défendre, faut résister.
Et Atli, c'est la cruauté, c'est l'avarice, c'est la traîtrise. Il tue, il trompe, il manipule. Mais il paye, il trinque, il meurt. C'est ça, la vie. Les salauds, ils doivent payer, ils doivent souffrir, ils doivent mourir.
En somme, cette histoire, c'est un drame, c'est une tragédie, c'est une leçon. L'amour, c'est sacré, c'est précieux, c'est vital. Faut pas jouer avec, faut pas le trahir, faut pas le détruire. Sinon, ça se venge, ça se révolte, ça se révolte. C'est ça, l'amour, c'est ça, la vie.
Place aux scalds pour leur interprétations
"Les runes disent la vérité, mais seul un sage sait les lire."
Oyez la saga de Gudrun, fille du Nord,
Dans nos mead-halls résonne son sort.
Valkyrie brisée, reine déchue,
Le Skald chante son histoire, que nul n'oublie plus.
Elle était la belle, la fière Gudrun,
Née sous la protection de Freyja, la déesse du lune.
Les yeux rougis, le cœur écrasé,
Car son bien-aimé Sigurdr était passé à trépas. Le drakkar de la vie, impitoyable et cruel,
La mena jusqu'à Atli, roi des Huns, souverain rebelle.
Mais dans son mead-hall aux murs de boucliers,
C'est toujours à Sigurdr que son cœur est resté.
"Le passé est un loup que l'on nourrit ou qui nous dévore."
Oyez la saga de Gudrun, fille du Nord,
Dans nos mead-halls résonne son sort.
Valkyrie brisée, reine déchue,
Le Skald chante son histoire, que nul n'oublie plus.
Voici le Niflheim sur Terre, la cruelle descente,
Atli, le barbare, brise tout, même l'innocente.
Gunnar et Högni, frères de la guerrière,
Tombent sous sa lame, victimes de la cupidité meurtrière.
Mais Gudrun, la Skjaldmö, elle se révolte,
Son cœur autrefois tendre devient une forteresse forte.
Elle tue Atli, par vengeance, par rage,
Et rend les Nornes témoins de son orage.
Oyez la saga de Gudrun, fille du Nord,
Dans nos mead-halls résonne son sort.
Valkyrie brisée, reine déchue,
Le Skald chante son histoire, que nul n'oublie plus.
"La mer est aussi profonde dans le calme que dans la tempête."
Oui, la vie est un fjord de douleurs et de peines,
Mais notre Gudrun nous enseigne comment briser nos chaînes.
La vengeance est le feu, l'amour l'éternelle flamme,
Dans le grand Yggdrasil, résonne désormais son âme.
Oyez la saga de Gudrun, fille du Nord,
Dans nos mead-halls résonne son sort.
Valkyrie brisée, reine déchue,
Le Skald chante son histoire, que nul n'oublie plus.
Puissent les dieux de l'Asgard accorder à Gudrun une place parmi les Einherjar dans le Walhalla éternel.