EDDA poétique : La Mort des Niflungar
Bon, alors là, c'est l'histoire des Niflungs. Un clan, une famille, une bande de guerriers. Des durs, des tatoués, des vrais de vrais. Ils vivent à Niflheim, l'endroit le plus paumé du monde, là où le froid vous gèle les couilles et l'âme.
Et ils ont un trésor, un trésor maudit. Un tas de bijoux, de pierreries, de l'or à ne plus savoir qu'en foutre. C'est l'or du dragon Fafnir, tu vois, celui que Sigurdr a tué. Un sale truc, cet or, qui attire toutes les convoitises.
Et voilà qu'un beau jour, Atli, le roi des Huns, décide qu'il veut cet or. Il envoie une invitation aux Niflungs, pour une belle fête, une beuverie de première. Mais c'est un piège, une souricière. Les Niflungs, ils tombent dedans comme des mouches.
Et là, ça devient un véritable carnage. On tue, on égorge, on décapite. Les Niflungs, ils tombent un à un, comme des mouches. C'est la fin, la mort, l'agonie. Et tout ça pour quoi ? Pour de l'or, pour du bling-bling.
Alors, qu'est-ce qu'on apprend de cette histoire, hein ? Qu'est-ce qu'on peut bien en tirer ? Bah, c'est simple. C'est une leçon, une morale, une vérité universelle. L'avidité, la convoitise, le désir de richesse, ça mène à la perte, à la destruction, à la mort.
Les Niflungs, ils avaient tout pour être heureux. Ils vivaient peinards, tranquilles, dans leur coin. Mais ils ont voulu plus, toujours plus. Ils ont voulu l'or, la richesse, la gloire. Et ça les a tués, littéralement.
Et puis y a Atli, ce roi des cons. Il a tout perdu, lui aussi, pour de l'or. Il a tué, massacré, exterminé. Et pour quoi ? Pour des cailloux brillants, pour des bouts de métal. C'est ça, la morale de cette histoire. C'est ça, leur philosophie . L'avidité, c'est la mort. La vraie richesse, c'est pas l'or, c'est pas les bijoux, c'est pas le bling-bling. La vraie richesse, c'est l'amour, c'est la vie, c'est la liberté.
Ainsi le fameux skald Kærlighed le chante-il à sa manière
:
Dans Niflheim, terre gelée, sous les voiles du ciel,
Les Niflungs vivaient, chantant l'appel du soleil,
Un clan fier et fort, de la mer à la montagne,
Portant le poids d'un secret, d'une ancienne campagne.
Le dragon Fafnir, dans sa caverne profonde,
Gardait un trésor, le plus beau de ce monde,
Les Niflungs, courageux, défiant tout danger,
Ont saisi l'or, promesse de pouvoir changer.
Mais l'or scintillant porte en lui une malédiction,
Une soif d'avidité, une fausse vision,
Car l'éclat attire, comme une flamme dans la nuit,
Tous ceux qui désirent, sans fin, sans répit.
Atli, Roi des Huns, l'histoire a entendu,
D'un trésor magnifique, d'un clan vaincu,
Avec ruse et sournoiserie, un festin il proposa,
Pour les Niflungs, une trappe, leur fin il scella.
Ignorant la trahison, l'obscurité du complot caché,
Une à une, les lames ont tranché l'air,
Les Niflungs tombèrent, dans un silence amer.
Le palais d'Atli résonnait des cris et des pleurs,
Pour de simples gemmes, tant de douleur,
Mais l'avidité aveugle, elle ne connaît pas de frontière,
Emportant rois et guerriers, dans sa colère.
Quand le jour se leva, le drame était accompli,
Atli se tenait là, mais à quel prix ?
Car si l'or remplit ses coffres, son cœur était vide,
La trahison coûte cher, elle divise et guide.
Dans les sagas anciennes, cette histoire est chantée,
Un rappel constant, une leçon partagée,
Car l'or peut briller, séduire et enchanter,
Mais il ne remplace jamais ce qu'on a sacrifié.
Les vraies richesses sont celles que l'on ne peut voir,
L'amour, la loyauté, un foyer le soir,