9 : Ivar le Désossé, La Danse du Chaos
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Ivar, le Désossé, il était en plein cœur du bordel, une vraie tornade humaine, en train de foutre un sacré boxon dans l'ordre divin. C'était un déferlement, une tempête de coups, de cris, un ballet infernal contre ces enflures de dieux.
Eva, la Valkyrie, elle était toujours là, l'écho de sa voix comme un fil d'Ariane dans ce labyrinthe de furie. "Ne lâche rien, Ivar," qu'elle lui criait au milieu du fracas, "ta rage, c'est ton arme la plus tranchante."
Les dieux, ces vieux tyrans, ils étaient à bout, complètement dépassés par la furie d'un seul homme. Odin, le borgne, il tempêtait, il rugissait, mais rien y faisait. "Ce bâtard d'Ivar, il nous fout la honte," qu'il gueulait, écumant de rage.
Ivar, il se démenait comme un beau diable, sa lame tranchant l'air et les chairs avec une précision diabolique. Chaque bataille, c'était un pas de plus dans cette danse macabre, un coup de plus porté au cœur de l'arrogance divine.
Et le bougre, il avait le feu sacré, une flamme qui brûlait plus fort que les foudres des dieux. Il était partout et nulle part, un spectre de vengeance, un symbole de révolte pour tous ceux qui crevaient sous le joug des cieux.
Eva, avec ses ailes de Valkyrie, elle volait à travers le chaos, une lueur d'espoir dans cette nuit sans fin. "T'es le marteau qui forge un nouvel avenir, Ivar," qu'elle lui soufflait, "le poing qui défie le ciel."
Les dieux, ils balançaient leurs pires créatures, des bêtes de l'apocalypse, des armées de damnés, mais Ivar, avec ses guerriers fantômes, il tenait tête, un roc inébranlable dans la tempête. C'était une guerre d'usure, une épreuve de force et de volonté.
Chaque affrontement, chaque duel, c'était un coup de tonnerre dans ce monde ancien, une fissure dans le mur de l'immuable. Ivar, il était devenu le chant de la rébellion, la voix de ceux qui refusaient de plier le genou.
Et tandis que ce neuvième chapitre de la saga d'Ivar le Désossé se déroulait, une question hantait l'air comme un spectre : cette révolte, ce défi lancé aux dieux, allait-il redessiner la carte du monde, ou était-ce l'ultime sursaut avant l'inévitable chute dans l'oubli ? Le destin, ce vieux filou, seul lui connaissait la fin de cette danse du chaos.