Bague en acier inoxydable
Il était une fois, dans la grandiose ville de Kiev,
Un valeureux viking du nom d'Yaroslav, plein d'entrain,
Cherchant parmi les lumières de la nuit son bref répit.
Dans ses pérégrinations, une bague il trouva, au cœur d'un souterrain.
Cette bague en acier, toute en argent brillait,
Sa surface ronde reflétait la lune, et dans son cœur éclatait
Le désir de conquête, l'ardeur du combat, l'honneur du roi.
A la vue de cet anneau, Yaroslav sentit monter en lui une indicible joie.
"Quel trésor précieux, dit-il, quelle merveille envoûtante !
Aucune épée, aucun bouclier, n'a de valeur équivalente.
Ainsi orné de cet acier, je suis invincible, invaincu,
Comme le loup dans la forêt, comme l'aigle dans le ciel bleu."
Et ainsi, avec l'anneau, notre viking se fit un nom,
Dans les batailles il triomphait, suscitant l'admiration.
Mais un sage lui dit un jour : "Yaroslav, écoute-moi bien,
La vraie force, mon garçon, ne vient pas d'un bien terrien.
Cette bague, aussi belle soit-elle, n'est que fer et argent,
Elle n'a pas de pouvoir, elle n'est qu'un ornement.
Ta force, ta bravoure, viennent de ton cœur vaillant,
Pas de cet anneau rond, aussi brillant soit-il en apparence."
Yaroslav rit d'abord, puis réfléchit à ces mots,
Et comprit que la vérité se trouvait au-delà des flots,
Au-delà des montagnes, au-delà des richesses terrestres,
Dans la noblesse du cœur, dans l'âme du guerrier, dans la sagesse des ancêtres.
Et voici l'histoire d'Yaroslav, viking de Kiev, roi des guerriers,
Qui apprit que la vraie force ne se trouve pas dans l'acier.
Un homme n'est pas grand par ce qu'il possède, mais par ce qu'il est,
C'est là une leçon que tout guerrier, tout homme, ne devrait jamais oublier.