Bracelet en cuir tissé à la main et en acier inoxydable en métal
Ajustable
Délai de livraison
Harold et le Bracelet de Jörmungand : Première Tempête
Le matin était encore frais et les rayons de l'aube perçaient doucement à travers la brume qui recouvrait le fjord. C'était le grand jour pour le jeune Harold. Il portait une tunique de laine brute et, à son poignet, un bracelet représentant l'arbre de vie, Yggdrasil. Il était debout devant le majestueux drakkar, un vaisseau de guerre viking impressionnant avec son étrave ornée de la tête d'un dragon.
Harold grimpa à bord, où l'équipage l'accueillit chaleureusement. Ces hommes étaient de véritables baroudeurs, aux regards acérés et aux sourires édentés, marqués par des années de navigation et de combats. Ils étaient aussi variés que les pays qu'ils avaient visités, mais tous partageaient le même amour pour la mer et l'aventure.
Durant la première semaine, Harold se fit rapidement utile, aidant aux manœuvres, à la pêche, apprenant à lire les signes de la mer et du ciel. Il écoutait avec attention les conseils des anciens, absorbaient leurs histoires, leurs légendes.
Puis, une semaine après leur départ, la tempête les frappa. Des vagues monstrueuses, des vents hurlants, et au milieu de tout cela, leur drakkar se battant pour rester à flot. Malgré sa peur, Harold ne céda pas à la panique. Il lutta aux côtés des autres, travaillant avec acharnement, alors que le vaisseau était ballotté dans tous les sens.
Lorsque enfin la tempête se calma, l'équipage, épuisé mais vivant, poussa un soupir de soulagement. Le capitaine, un homme à la barbe grise et au regard perçant, s'approcha de Harold. Il félicita le jeune homme pour son courage, puis il lui demanda d'enlever son bracelet Yggdrasil.
"Ce n'est pas un arbre que tu as affronté, Harold, mais le serpent de mer, Jörmungand", dit le capitaine. Il tendit à Harold un nouveau bracelet, de cuir et de métal, représentant les écailles de Jörmungand. "Tu es maintenant un vrai marin, l'un des nôtres."
Ce nouveau bracelet, que tous les marins portaient, avec des variations de couleur du cuir et des marques d'usure sur les écailles, était un signe de leur appartenance à cette communauté de guerriers de la mer. Les plus anciens, dont les bracelets étaient presque lisses à force d'être portés, regardaient la mer avec une sorte de respect et d'acceptation. Pour eux, mourir en mer, affronter une dernière fois le serpent Jörmungand, c'était le destin qu'ils souhaitaient, leur vie était de naviguer, et de toujours traverser les tempêtes.