Pendentif en acier inoxydable
Material: Metal
Taille: 41.6mm*32.6mm
Poids: 20.2g
Taille chaînes: épaisseur-longueur : 3-60cm
Là, au milieu du marché, entouré d'étals avec tout un tas de bibelots, de machins, de pendentifs brillants, il y avait cette grande figure hirsute de Bjorn, ses yeux plongés dans ceux de Wilfrid, lançant ces paroles comme des javelots. La tension était palpable, on aurait pu la trancher avec une épée.
"Regardez-moi ce spectacle," murmura-t-il en crachant par terre, "Des guerriers qui se chamaillent pour des bijoux ! Dans mon temps, c'était le fer de la lance qui importait, pas la finesse d'une chaîne autour du cou !"
Le Maître des runes, ce vieillard à la barbe grise comme la brume du matin, regardait la scène, amusé et intrigué à la fois. Il n'avait jamais vu Wilfrid aussi décontenancé. Wilfrid, cet homme à la stature solide, dont les mains avaient tenu plus d'épées que de bijoux, semblait pour une fois à court de mots.
"Ah Bjorn," ricana Wilfrid, une étincelle dans l'œil, "Toujours aussi rustre. Peut-être que si tu avais un peu de goût, tu aurais une femme à tes côtés plutôt qu'une hache."
Bjorn éclata de rire, une risée grave et profonde qui fit tourner les têtes. "Wilfrid, mon vieux, si c'est pour ça que tu veux un pendentif brillant, alors je compatis !"
Le Maître des runes, s'approchant des deux hommes, son bâton de chêne cliquetant contre les pavés, intervint. "Ah, les jeunes. Toujours en train de se mesurer. Que ce soit avec des épées ou des bijoux." Il tourna son regard vers Wilfrid, "Choisis ce qui te plaît, jeune guerrier. Ce n'est pas la chaîne qui fait l'homme, mais ce qu'il porte dans son cœur."
Wilfrid sourit, hocha la tête et se tourna vers l'étal. Bjorn, quant à lui, donna une tape amicale dans le dos de son camarade. "Allez, choisis quelque chose de beau, et que ça soit aussi brillant que ton armure."
Dans cette danse de taquineries, d'ego et de camaraderie, les deux guerriers, malgré leurs divergences, se ressemblaient plus qu'ils ne le pensaient. Et au fond, chacun savait que l'autre serait là pour lui, sur le champ de bataille comme dans les moments de doute.