forgeron viking

EDDA poétique : La Chanson de Volund

Ecoute bien, faut que je te cause de ce Volund, un type, un forgeron, un véritable artiste. Mais pas le genre à faire dans la dentelle, plutôt à forger de la belle ouvrage. Un jour, son bonheur se fait la malle, sa femme se tire, et le voilà seul avec son marteau et son enclume.

Le temps passe, et notre gars, il se met à travailler comme un forcené, à forger des bijoux, des anneaux, des trucs de toute beauté. Et dans le fond de son cœur, y'a la rage qui gronde, la vengeance qui mijote.

Alors voilà le roi Níðuð qui débarque. Il chipe les anneaux, emprisonne notre forgeron, et comme si ça suffisait pas, il lui coupe les tendons. Parce que la cruauté, c'est comme la connerie, y'a pas de limite.

Mais Volund, c'est pas le genre à se laisser faire. Il échafaude un plan, aussi retors que vengeur. Il invite les fils du roi dans son atelier, les zigouille et fait des bijoux avec leurs crânes, ces saloperies. Et la cerise sur le gâteau ? Il séduit la fille du roi et la met en cloque. Parce que la vengeance, c'est un plat qui se mange froid.

Alors, qu'est-ce qu'un philosophe, un de ces types qui aiment se gratter la tête, pourrait dire de tout ça ? Eh bien, il pourrait dire que cette histoire, c'est un sacré reflet de la condition humaine.

Volund, c'est un homme qui aime son boulot, qui aime sa femme. Quand elle le quitte, il se retrouve seul, mais il continue à travailler, à créer. C'est la résilience, l'endurance face à l'adversité.

Quand le roi Níðuð arrive, il représente l'oppression, la tyrannie. Il vole les créations de Volund, le prive de sa liberté, le mutile. C'est une métaphore de l'injustice, de la cruauté dont les hommes sont capables.

Et la vengeance de Volund, elle est terrible. Il utilise son art, sa créativité pour se venger. Il transforme la souffrance en violence, la tristesse en rage. C'est un avertissement sur les dangers de la vengeance, sur la manière dont elle peut nous consommer et nous détruire.

Et pour finir, la séduction de la fille du roi, la mise en cloque. C'est l'ironie ultime, la victoire finale de Volund. Il utilise l'arme de l'amour pour frapper son ennemi, pour lui infliger la plus grande des humiliations.

Donc, si tu veux un résumé de l'histoire, c'est ça : la souffrance, l'endurance, l'injustice, la vengeance et l'amour. Un sacré mélange, pas vrai?

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