chapeau du dieu viking Odin

EDDA poétique : Le Chant de Vafthrudnir

"Alors écoute, le Vieux Odin, ouais, le même, le vieux barbu avec son chapeau pointu et son corbeau perché sur l'épaule, il a décidé un beau jour de se mesurer à ce Vafthrudnir, un costaud, un géant de la mythologie, un type qui en savait plus long que la barbe de Merlin.

Alors notre bon vieux Odin, lui, il se déguise, il prend les traits d'un pauvre hère, histoire de pas éveiller les soupçons du géant. Il se pointe chez lui, l'air de rien, et lui propose un duel de connaissances, un genre de jeu des mille francs à la sauce viking. Vafthrudnir, il voit le vieillard et il se marre. Il se dit qu'il va lui coller une déculottée monumentale à ce vieux schnock.

Alors le duel commence. Ils se posent des questions, des énigmes, des trucs tordus à la limite du compréhensible. Des histoires de mondes, d'elfes, de nains, de dieux et de géants. Une sacrée foire, je te jure.

Et puis, à un moment donné, Odin, il pose une question que seul lui pouvait connaître. Il demande ce qu'Odin a murmuré à l'oreille de son fils Baldr lors de ses funérailles. Et là, Vafthrudnir, il se rend compte qu'il s'est fait avoir. Il voit le piège, mais trop tard, le vieillard en face de lui, c'est Odin. Le vieux l'a roulé dans la farine. Il a perdu. Et dans ce genre de jeu, quand tu perds, tu y laisses ta peau.

Moralité de l'histoire, même quand t'es un géant avec une cervelle grosse comme une citrouille, faut toujours se méfier du vieux qui vient te défier à un duel de connaissances. Surtout s'il a un corbeau sur l'épaule et qu'il porte un chapeau pointu...

Laissez un commentaire