EDDA S4E02 : Les Aesirs

EDDA S4E02 : Les Aesirs

Ah, les Æsir, ces gueules d'acier et de feu, ces hurlants de courage, ces féroces fils et filles de l'ancien cosmos. On va en prendre plein les mirettes, plein les esgourdes, je vous le dis, parce que leur histoire, c'est pas de la tarte, c'est pas de la gnognotte, non, c'est du lourd, du costaud, du bigrement épique.

Naissance, c'est un grand mot pour ça. On pourrait croire à une histoire d'oiseaux et de fleurs, de maternité douillette et de père tendre. Que nenni ! C'est du chaos qu'ils sont sortis, mes bons, du fracas de l'univers primordial, ce Ginnungagap sans forme, sans sens, où se mêlaient le froid perçant de Niflheim et la chaleur suffocante de Muspellheim.

Au commencement, il y avait le géant Ymir, une brute de glace et de gel, et de ses sueurs naquirent les premiers Æsir, ces divinités belliqueuses, ces bagarreurs de première, portant en eux l'esprit de combat et de victoire. Odin, ce vieux roublard, le plus futé de tous, leur premier roi, se levait chaque jour avec l'envie de chiquer le monde. Thor, ce gaillard, ce frappeur de marteau, lui, jamais loin derrière, une fureur de tonnerre dans les yeux.

Et leur vie, mes bons, c'était pas du repos, c'était pas de la balade en barque, non ! C'était du combat, du défi, du risque à chaque seconde. Chaque jour, ils faisaient face à des géants de glace, à des monstres marins, à des loups démesurés. Le courage, ils l'avaient pas en petites cuillères, non, ils l'avaient en pleines bassines, en pleins seaux, en pleins tonneaux.

Mais ils n'étaient pas que des bagarreurs, non ! Ils étaient aussi des artisans, des poètes, des sages. De leurs mains, ils ont construit Asgard, cette cité d'or et de lumière, ce havre de beauté au milieu du fracas. De leurs voix, ils ont chanté les sagas de la création, les épopées de la victoire, les lamentations de la défaite. De leurs esprits, ils ont façonné les lois, les règles, l'ordre au milieu du chaos.

Les Æsir, mes bons, c'est pas des petits joueurs, c'est pas des minets, non. C'est des costauds, des durs à cuire, des divinités de l'ancien monde qui ont su se faire un nom, qui ont su se faire une place. Et si vous voulez les connaître, si vous voulez les comprendre, alors accrochez-vous, parce que leur histoire, c'est pas de la petite bière, non, c'est du grand vin, du nectar des dieux, du jus d'épopée pure ! Alors, mes bons, vous êtes prêts ? On y va, et que ça saute !

Quand je vous dis Æsir, mes bons, je vous parle pas de fillettes à couettes, non, c'est du solide, du massif, des divinités qui ont le poil rude, le verbe haut et le coup de poing franc. Ils vivent là-haut, dans leur Asgard brillant comme une couille de géant au soleil, et ils regardent les choses se faire en bas, avec leurs gros yeux qui pétillent d'envie et d'ambition.

Tenez, prenez Frigg, la reine des Æsir, l'épouse d'Odin. C'est pas une potiche, non, c'est une femme qui a du panache, qui a de l'aplomb. Elle a ce don, cette vision qui lui permet de voir l'avenir, mais ne dit rien, jamais rien, elle garde tout pour elle, comme une mère qui garde ses enfants au creux de ses bras. Ses secrets, c'est son trésor, c'est son bouclier, et elle les tient serrés contre elle, comme une louve avec ses louveteaux.

Et les autres Æsir, ils sont pareils. Baldr, le plus beau, le plus lumineux, qui était aimé de tous, sauf de Loki, ce vieux rusé, ce menteur, qui a réussi à le faire tuer avec un brin de gui, le seul truc qui pouvait le blesser. C'est pas une histoire pour les enfants, non, c'est du sérieux, c'est de la tragédie, du grand art.

Et puis, il y a aussi Tyr, le dieu de la guerre, qui a perdu une main pour pouvoir attacher Fenrir, le loup monstrueux. Il a donné sa main, mes bons, pour sauver tout le monde, pour éviter le chaos. C'est pas du cinéma, non, c'est du sacrifice, c'est du courage, c'est de l'abnégation.

Et tous les autres, Freyja, la déesse de l'amour et de la beauté, qui pleure des larmes d'or pour son amant disparu ; Heimdall, le gardien du Bifrost, qui voit et entend tout ; Bragi, le dieu de la poésie, qui chante leurs exploits et leurs peines... Ils sont là, tous, dans leur Asgard, vivant, aimant, se battant, construisant le monde, jour après jour.

Alors, mes bons, quand je vous parle des Æsir, je vous parle pas de légendes, non, je vous parle de vie, je vous parle de passion, je vous parle de l'humain dans toute sa splendeur et toute sa misère. C'est pas des histoires à dormir debout, non, c'est la sève de l'existence, c'est la chair de la réalité. Alors, mes bons, vous êtes prêts à les rencontrer, ces Æsir ? Vous êtes prêts à vivre leurs aventures, leurs joies, leurs peines ? Allez, on y va, et que ça saute !

Maintenant, mes braves, j'vais vous causer d'Odin. Sacré bonhomme, c'ui-là. Roi des Æsir, le grand manitou, la tête de gondole. C'est lui qui tient les rênes du chariot, qui met le cap. Pas n'importe comment, non. Avec sa sagesse, sa roublardise, ses deux yeux qui voient plus loin que le bout de son nez. Enfin... un œil, devrais-je dire. Parce que l'autre, le v'là, il est au fond du puits de Mimir. Il l'a troqué, le bougre, contre une lampée de sagesse. Sacré tarif, mais ça valait le coup, à n'en pas douter.

Puis y'a Thor, le fiston. Un colosse, une montagne de muscles, avec sa barbe rousse et son marteau qui fait trembler la terre. Mjöllnir, qu'il s'appelle, le marteau. Il est pas là pour enfiler des perles, non, il est là pour fracasser du géant. Et il y va pas de main morte, le bougre.

N'oublions pas Loki, non plus. Ah, celui-là, c'est un phénomène. Un esprit retors, un rusé, un filou. Toujours à comploter, à tramer, à foutre la merde. Mais faut pas croire, il a ses bons côtés aussi. C'est lui qui a donné à Thor son fameux marteau, et son char tiré par des chèvres. C'est lui qui a apporté à Odin son précieux cheval à huit pattes, Sleipnir.

Alors voilà, mes bons, la vie des Æsir, c'est pas un long fleuve tranquille, non. C'est une tempête en mer, c'est un orage dans le ciel, c'est un feu de forêt. Y'a des rires, des larmes, des amours, des haines, des victoires, des défaites. C'est un sacré bazar, mais c'est comme ça qu'ils aiment ça, les bougres.

Et puis, au final, ils savent que ça va mal finir. Ils savent que le Ragnarök, la fin du monde, va arriver. Que les géants vont déferler sur Asgard, que le loup Fenrir va avaler le soleil, que le serpent Jörmungandr va empoisonner le ciel. Mais ils font pas dans leur froc, non. Ils se préparent, ils s'arment, ils s'entraînent. Parce que même au bord du gouffre, même face à l'apocalypse, ils restent droits dans leurs bottes. Ils sont prêts à se battre, à donner leur vie, pour défendre ce en quoi ils croient.

Alors, mes braves, quand je vous parle des Æsir, je vous parle pas de fées, non. Je vous parle de héros, de guerriers, de battants. De ceux qui savent ce qu'est la vie, avec ses hauts et ses bas, avec ses joies et ses peines. De ceux qui sont prêts à tout donner, jusqu'à leur dernière goutte de sueur, jusqu'à leur dernier souffle, pour rester fidèles à eux-mêmes. Et ça, mes bons, c'est pas de la petite bière, non. C'est du grand art, c'est de la grande histoire. Alors accrochez-vous, et préparez-vous à plonger dans le grand bain des légendes nordiques !

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