Vikings : Valhalla
Episode 1
Dans cette foutue colonie de Danelaw, au fin fond de l'Angleterre paumée, la Saint-Brice pointe son nez. Harald Sigurdsson, lui, prend le vent, direction Norvège. Et dans son dos, Aethelred II, ce sacré roi d'Angleterre, se met en tête de flinguer tous les Danois traînant dans le coin. Le pauvre frangin de Harald, Sten Sigurdsson, passe à la trappe. Sacré foutoir. Au Danemark, le roi Canute n'a rien d'un mou. Il sonne le tocsin. "Tous à Kattegat!", il crie, ralliant les vikings pour une belle vengeance. Parmi le tas, y'a Leif Erikson et Freydís Eiríksdóttir. Le Groenlandais et sa sœur, qui débarquent à Kattegat après s'être battus avec une tempête de tous les diables. La nana, Freydís, elle a une croix gravée au fer rouge dans le dos, souvenir d'un malotru. Ignorant la pagaille qui se trame, elle est en chasse. Elle veut la peau du saligaud qui l'a marquée. Mais surprise, elle tombe sur Gunnar Magnússon, l'écervelé qui roule pour le demi-frère pieux d'Harald, Olaf Haraldsson. Le mec a une passion pour le Christ et un dégoût pour les païens. Leif, lui, a le malheur d'être le fils d'Erik le Rouge. La réputation, ça vous suit comme une ombre. Harald essaie de le recruter, lui promettant monts et merveilles, mais Leif refuse la main tendue. Dans la nuit, comme une ombre, Freydís entre en scène. Elle trouve Gunnar, lui fait la peau. Quand Olaf la découvre, furieux comme un diable, il est prêt à lui faire sa fête. Mais voilà que Jarl Haakon, la big boss de Kattegat, intervient. Elle met les points sur les i et les barres sur les t. Freydís montre sa croix, Harald appuie son histoire. Haakon décide de trancher le lendemain. Ça promet une sacrée journée...
Episode 2
A Kattegat, ce bled paumé, Freydís a une idée lumineuse. "Un duel avec Olaf, ça vous dit ?" Mais on lui rit au nez. "Laisse tomber, gamine". Harald, lui, il jette l'œil à Leif. "Viens donc avec moi en Angleterre. On va faire la peau aux Saxons, tu verras !" Freydís embrasse son frère, Leif, un truc émouvant, avant de voir partir la majorité de ses compatriotes groenlandais avec les barbares du Nord. Haakon, elle, envoie la petite à Uppsala, à la recherche de sa destinée ou je ne sais quelle foutaise.
Sur la route de l'Angleterre, y'a des frictions. Jarl Gorm et son rejeton, Arne Gormsson, lorgnent de travers sur Leif. Ces deux-là, je vous jure... Et comme un coup de théâtre, alors que la côte anglaise pointe son nez, Gorm flingue le Groenlandais Birger. "Pas de bol mon vieux". Et bam! Leif réplique en envoyant Gorm ad patres.
Ailleurs, en Angleterre, Aethelred et son compère Godwin font des palabres sur ces vikings qui débarquent. Le roi, lui, est sur son dernier souffle. Emma de Normandie, la reine, passe le voir. "Londres doit tenir", qu'il lui susurre depuis son grabat. Emma, pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, envoie son beau-fils, le prince Edmund, chercher du renfort chez l'Ealdorman de Mercie, ce bon vieux Eadric Streona. Edmund, le gamin, il assure. Il ramène de la troupe. Mais à son retour, les cloches de Londres se mettent à brailler. Aethelred a rendu son dernier souffle. Sacré timing...
Episode 3
Dans le Kent, ces barbares du Nord font un ravage de tous les diables. Puis, ils entendent que le vieux Aethelred a cassé sa pipe. Tout le monde se tourne vers le fils. C'est lui, le nouveau joker ! Les Vikings montent leur camp près de la vieille Londres, avec Harald et Leif à la manœuvre. Ils filent dans les marais, une sorte de balade de santé. Pas de bol, les Saxons les attendent, planqués comme des rats. Ça chauffe. Le Groenlandais Ulf mord la poussière, et Leif ? À deux doigts de trépasser. Harald revient, sauve le bougre, et ils se pointent devant le pont de Londres. Et Leif, ce filou, il repère le talon d'Achille : un pont-levis en plein milieu.
À Londres, le jeune Edmund se perfectionne à l'art de la baston. Godwin, l'ancien, le tance : "T'es trop mou, fiston. Faut être un loup pour gagner." Et Edmund, le gamin, il prend du galon. Les autres Ealdorman le suivent, et paf, le voilà couronné roi d'Angleterre.
Pendant ce temps, en Suède, Freydís et sa bande tombent sur un berserker chrétien complètement timbré. Le gus flingue le Groenlandais Toke et manque de tuer Yrsa. Freydís, avec ses dernières forces, l'étrangle avec son bijou. Quelle nana ! Elle file avec Yrsa chez un toubib du coin, puis trace sa route vers Uppsala.
Quelques instants plus tard, Jarl Kåre, ce fanatique chrétien, débarque. Il tombe sur son berserker, raide mort. Pas content, il suit une piste de sang. Yrsa a laissé des miettes derrière elle... Sacré bordel en perspective.
Episode 4
Alors voilà, dans la brume du matin, sous le ventre mou du ciel, c'était tout un bazar chez ces diables de Vikings. Ils gueulaient, causaient, ricanaient, tout excités par l'idée d'aller donner une bonne leçon à ces bonnets pointus de Londres. Ils avaient tout un plan, tout un machin... Le truc avec le pont, tu vois, pour appâter ce roi Edmund qui, disait-on, se prenait pour un dur à cuire.
À l'autre bout, dans les coins feutrés et sombres de Londres, y avait Edmund. Avec son pote Streona, les deux mijotaient. Leur idée, c'était de déborder ces vauriens de Vikings, de les piéger comme des lapins sur ce foutu pont. Streona fronçait les sourcils, sentant que ça allait chier, que ça coûterait la peau des fesses à beaucoup de leurs gars. "Ça va saigner pour la Mercie," qu'il disait, mais Edmund, plein de fougue, lui promettait la gloire, le panache, tout le tralala pour Mercie.
Les Vikings, menés par Canute, ce drôle d'oiseau avec ses yeux de fouine, avançaient, lourds et bruyants, sur le pont. Canute, se marrant, provoquait Edmund, l'incitant à venir jouer dans la cour des grands. Le roi, tout fier, allait répondre, malgré les conseils d'Emma et de ce vieux Godwin. Mais ces Vikings, ces malins, ils avaient plus d'un tour dans leur sac, ils faisaient mine de fuir, attirant les Saxons dans une souricière.
Pendant ce cirque, y avait Harald, Leif et d'autres vauriens qui travaillaient sournoisement à foutre en l'air le pont. Ces salopards attachaient des cordes, et avec les bateaux d'Olaf, ils tiraient pour tout casser. Emma, la fine mouche, flairait le coup foireux, elle gueulait aux archers, "Flèches ! Flèches sur ces bâtards !" Et paf, Johan, Tomas, Skarde, Njal, tous à l'eau, la dernière danse pour eux.
Godwin, tout affolé, courait prévenir Edmund, mais ce pauvre bougre n'avait pas le temps. Le pont s'effondrait, Edmund était pris au piège, et cette horde de Vikings fondait sur les Saxons. Tout allait de travers, et Streona, ce salaud, laissait tomber son roi. Tout ça, c'était du grand n'importe quoi, un tourbillon de cris, de sang et de chaos. C'est la vie, mon vieux, quand on danse avec les diables du Nord.
Episode 5
Dans les rues éventrées de Londres, ces gaillards de Vikings faisaient leur cirque. C'était le branle-bas, le grand tintamarre. La ville était à eux, et avec, tout le beau monde, ces gugusses à plumes et à fourrures. Olaf, le filou, chopait Emma, la mettait sous son aile. Et Harald, avec sa rage de loup, voulait sa part, trancher la tête d'Edmund, mais Canute l'en empêchait, avec un air de grand seigneur.
Dans les coins sombres, y avait des murmures, des potins. Un gosse en cachette, un marmot d'Olaf, qu'on nommait Magnus. Leif, dans tout ce brouhaha, retrouvait Liv, sa vieille connaissance. Il avait les larmes aux yeux pour ses potes du Groenland, morts comme des chiens. Il leur faisait des adieux vikings, tout en se demandant ce qu'il foutait là, avec ces croyances éculées.
Canute, le coq en pâte, fêtait tout ça, distribuait les bibelots de guerre à ses potes, sonnant la libération de Leif. Héros, qu'il disait, le flattant comme un coq. Et Streona, ce fourbe, il le claquait, pour avoir rompu le deal avec Edmund. Canute se voyait en roi, en grand manitou nordique d'Angleterre, tout en lorgnant Emma, cette gazelle libérée par Harald. Godwin, ce rusé, faisait sa cour, sauvant les gamins d'Emma des griffes d'Olaf, gagnant les faveurs du grand Canute.
À Uppsala, ça jouait autrement. Freydís, plongée dans les rites païens, s'évadait dans les brumes du passé. Elle rencontrait un drôle de bonhomme, le Seiðr, qui lui soufflait des choses étranges, des mises en garde. Pendant ce temps, Kåre, avide de vengeance, égorgeait la Yrsa. Freydís, secouée par ses visions, laissait tomber Uppsala, poursuivant sa route vers l'inconnu.
Episode 6
C'était une hutte, une espèce de baraque, là, au milieu de nulle part. Freydís, les narines frémissantes, y faisait son entrée, les yeux pétillants d'une flamme qu'on ne lui connaissait pas. Et v'là Kåre, l'air pas commode, qui lui crachait un message à l'oreille, un truc pour Haakon, "Dis-lui que j'arrive, ma belle," qu'il murmurait.
À Kattegat, c'était la rumba, la grande valse. Freydís, sous la houlette d'Altöra, la rude, apprenait les arts de la guerre, à devenir une de ces sacrées femmes au bouclier. Haakon, avec son regard lointain, se mettait à jacasser de ses visions, ces trucs bizarres du Seiðr. Pour lui, Freydís, c'était la dernière nana d'Uppsala, un truc comme ça.
Kåre, pendant ce temps-là, s'amenait à Uppsala. Il choppait aussi sa dose de vision, ce sacré Seiðr qui lui faisait tourner la tête. Olaf, lui, quittait l'Angleterre, se dirigeait vers le Danemark, laissant Harald et Leif filer vers Kattegat.
Au Danemark, Olaf, ce malin, allait voir la reine Ælfgifu, lui demandant de le filer en Norvège. Il avait des idées plein la caboche. Les potes de Harald, pendant ce temps, se pointaient à Kattegat, retrouvant Freydís, Leif et Liv, le dernier trio groenlandais.
Et puis, c'était le bouquet ! Freydís mettait une branlée à Altöra, devenait femme au bouclier. Canute, à Londres, s'entourait de Godwin et Emma, flairant les embrouilles, les complots des Ealdorman. Après quelques flatteries, il leur proposait un deal, les ramenait dans la lumière. Puis il y avait Emma, cette diablesse, qui finissait par faire tourner la tête de Canute. Mais une lettre, une foutue missive du Danemark, venait jeter une ombre sur leur petit bonheur...
Episode7
Les rues de Kattegat étaient gâtées d'une bien sombre livraison : les cadavres des bonhommes d'Uppsala, tout charcutés, bien exposés pour tous les yeux qui osaient poser le regard. Un sacré message de Kåre. Harald, Leif et Freydís, eux, filent droit vers Uppsala. Et là, quelle scène ! Kåre avait fait le ménage, tout nettoyé. Les survivants, tout tremblants, baragouinaient que le Dieu de Kåre avait parlé, qu'il voulait la peau des païens.
Olaf, avec ses airs de malin, fait sa tambouille avec Kåre. Ils mijotent un truc, pour mettre la main sur Kattegat et resserrer la Norvège. Harald, qui flaire l'entourloupe, mobilise ses troupes pour soutenir Haakon, préparant la grosse baston.
À Londres, ça tangue ! Edmund capte que Canute a filé combattre les Vandales, mais le coquin avait joué à l'amoureux en cachette, épousant Emma sur la pointe des pieds. Et qui pointe son nez ? Le vieux Sven, le barbu, le père de Canute. Il arrive avec sa petite princesse, la petite Gytha, pour tenir compagnie à Emma. Ça se crispe avec Sigeferth, le gros bonnet du Wessex. Et paf ! Sven, avec son tempérament de feu, lui règle son compte, croyant avoir été vexé. Pour couronner le tout, il fait de Godwin le big boss du Wessex.
Edmund, tout échaudé par ce vieux bougon de Sven, veut remonter une équipe, mais ce serpent de Godwin le coince et lui plante un couteau en plein millefeuille. Canute, du coup, se retrouve tout seul sur le trône d'Angleterre. Et la cerise sur le gâteau, c'est Ælfgifu qui débarque à Londres, ramenant avec elle les bateaux de Canute. Elle sort ses griffes, menaçant Sven de filer un coup de main à Olaf si elle n'avait pas ce qu'elle voulait. Sacré bazar, je vous dis !
Episode 8
Voilà Sven, pris d'un sacré tour de tête, foutant Emma dehors direction la Normandie, histoire de calmer Ælfgifu et d'éviter que sa flotte se retrouve en soutien à ce loustic d'Olaf. Ælfgifu, cette tigresse, avec son compère Godwin, fonce en Mercie, charme tout ce petit monde pour mettre du côté de Sven. Mais pendant ce temps, Sven, ce vieux renard, il déniche la flotte de Canute et voilà Emma qui reprend du service, s'asseyant à nouveau sur le trône.
En Norvège, ça brasse ! Harald retrouve Olaf, se décide à suivre sa marche, mais lui joue un tour pas piqué des hannetons : il file à Leif les plans d'attaque. Kattegat, du coup, sait comment se barricader. La castagne s'annonce, la grande mêlée de Kattegat! Kåre, tout en furie, s'en prend à la grande porte. Et patatra! Haakon prend des flèches et s'effondre. Altora et Arne, eux, se font descendre par les acolytes de Kåre.
Mais le bouquet, c'est quand Kåre, tout hystérique, flaire Freydís dans la grande salle. Ça vire au duel sauvage, mais la bougresse n'a pas froid aux yeux, elle tranche la caboche du gars. Le plan d'Olaf, tout retord, c'était de diviser pour mieux régner. Il arrive avec sa bande à Kattegat, et cette crapule d'Olaf zigouille Liv. La pauvre tombe dans les bras de Leif, un moment tout triste, tout poignant. Harald, lui, prend cher, mais voilà Freydís qui déboule pour le secourir.
Olaf, tout fier, croit avoir gagné, mais, surprise ! Sven débarque avec la flotte de Canute, et les hommes d'Olaf paniquent et prennent les jambes à leur cou. Et pour clôturer ce cirque, le môme de Sven, ce petit Harold Pied-de-Lièvre, il débarque et découvre le carnage laissé par Leif, tout furax et maculé de rouge. Sacré bazar, je vous dis !