Bracelet de cuir et alliage de zinc
Un bracelet de protection
Dans la frénésie du matin, les membres de l'équipage s'agitaient autour du drakkar, le grand vaisseau viking. Chacun vérifiait les cordages, les rames et les provisions, s'assurant que tout était prêt pour la traversée qui les mènerait vers les côtes anglaises. Le chef viking, un homme robuste nommé Bjorn, se tenait debout sur le pont, son regard balayant l'horizon. À son poignet, il portait un bracelet en cuir orné d'une pièce métallique couleur bronze. Cette pièce représentait le Vegvisir, une boussole runique destinée à guider les voyageurs à travers la tempête, entourée de l'effigie du serpent Jormungand, la monstrueuse créature de la mythologie nordique.
Le voyage en mer était connu pour être tumultueux et imprévisible, mais les vikings étaient des marins aguerris. Pourtant, lors de cette traversée, les tempêtes étaient particulièrement violentes. Les vagues éclaboussaient le navire, le vent fouettait les visages, et plus d'une fois, le drakkar fut sur le point de chavirer. Cependant, à chaque fois, le navire réussissait miraculeusement à se redresser, l'équipage puisant dans leur force et leur courage pour combattre les éléments déchaînés.
Bjorn, toujours debout, malgré le chaos autour de lui, serrait son bracelet, le Vegvisir le guidant à travers la tempête et le serpent Jormungand lui rappelant qu'après chaque épreuve, il y avait une possibilité de renouveau. Il avait foi en ce symbole et en la protection qu'il offrait.
Après plusieurs jours d'une lutte acharnée contre les forces de la nature, les côtes anglaises apparurent enfin à l'horizon. Le drakkar s'approcha de la terre ferme, son équipage épuisé mais vivant. Ils avaient survécu à la tempête, ils étaient arrivés sains et saufs.
Bjorn, regardant la terre avec un sourire de soulagement, passa doucement le doigt sur son bracelet. Il était convaincu que le Vegvisir et le serpent Jormungand avaient protégé son équipage et lui-même des dangers de la mer. Ce voyage avait renforcé sa foi en ces symboles, il savait qu'il les porterait toujours avec lui, dans chaque bataille et chaque voyage.