Manches courtes
Matière poluester
Col rond
Visuel en impression digitale
Dans les contrées désespérément gelées, désolées, abandonnées, perdues, où même le froid tremble, oui là, dans le grand Nord, dans le Nord immense, immense comme le néant, le loup Fenrir, l'immense, l'épouvantable, le terrible, l'effroyable, attend, il attend son heure, son moment, son instant, son éternité, tout raide, tout glacé, tout engourdi, mais tout vivant, tout vibrant, tout palpitant dans l’ombre, dans le silence, dans la nuit du monde, du cosmos, de l’univers.
Regarde sa gueule, regarde sa tronche, regarde son museau, c'est une fresque, c’est une mosaïque, c'est une tapisserie de givre, de glace, de neige, ça crée, ça dessine, ça trace sur sa face, sur son visage, sur sa peau des motifs, des arabesques, des volutes, des hiéroglyphes, des signes, des symboles, des images, tout un monde, tout un univers, tout un langage d'enfants, de contes, de fables, de légendes. C’est doux, c'est tendre, c’est mignon, c’est gentil, c’est charmant, c'est rêveur tout ça, tout ça dans le froid, dans le gel, dans la glace.
Mais oh, méfie-toi, prends garde, ouvre l’œil, le grand œil, le gros œil, le bon œil. Au plus profond de lui, au plus profond de son être, au plus profond de son âme, au plus profond de son instinct, de son essence, de sa nature, de son sang, de ses veines, de ses entrailles, rien, non rien, rien du tout d'enfantin ne se prépare, ne se mijote, ne se trame, ne se concocte, ne se bricole, ne se fabrique. C’est sombre, c’est noir, c’est ténébreux, c'est abyssal, c'est apocalyptique tout ça, tout ça dans le loup, dans Fenrir, dans le monstre, dans le titan, dans le géant, dans le dieu, dans le démon.
Ça gronde, ça tonne, ça hurle, ça rugit dans les profondeurs, dans les abîmes, dans les ténèbres de Fenrir, ça bouillonne, ça mijote, ça fermente, ça éclate comme un volcan, comme un orage, comme un séisme, comme une tempête. C'est le chaos, c'est la fin, c'est le néant, c'est l’apocalypse, c'est le Ragnarök qui se prépare, qui se réveille, qui se lève, qui se dresse, qui se déchaîne dans le loup, dans le froid, dans le Nord, dans l’éternité. Ça te glace, ça te gèle, ça te pétrifie, ça te terrifie tout ça, tout ça dans la gueule, dans la tronche, dans le museau de Fenrir, de l'immense, de l'épouvantable, du terrible, de l'effroyable, de l’éternel.
Attention : les tailles sont indiquées au format asiatique. Prenez la mesure afin d'avoir la correspondance grace à ce tableau
