Pendentif en cuivre
Il faisait froid ce jour-là, un froid de glace qui s'infiltre sous vos vêtements et vous gèle jusqu'aux os. Un vent glacial soufflait sur le port de Reykjavik, faisant claquer les voiles des drakkars qui attendaient patiemment l'ordre de partir. Les guerriers vikings étaient rassemblés, tous vêtus de fourrures et de mailles, leurs casques ornés de cornes pointant fièrement vers le ciel. Dans la foule, il y avait un homme, nommé Bjorn, un homme grand et robuste aux yeux perçants.
Bjorn portait autour de son cou un pendentif en forme de double hache dorée, un symbole de puissance et de protection. La légende racontait que ce pendentif avait été forgé par les dieux eux-mêmes, qu'il apportait la force et la victoire à celui qui le portait. Mais Bjorn savait que la force ne venait pas d'un morceau de métal, elle venait du cœur. "La force ne vient pas du physique, mais de la volonté invincible", avait dit Mahatma Gandhi. Bjorn le savait, et il se préparait à l'affronter.
Les guerriers embarquèrent sur leurs drakkars et se mirent en route vers le Sud. Leur but était de piller les riches cités de la Méditerranée, de ramener des trésors et des esclaves. Les jours passèrent, et les vagues de l'océan Atlantique devinrent de plus en plus agitées. Les guerriers avaient le mal de mer, mais Bjorn restait impassible, son regard fixé sur l'horizon. Il se souvint des paroles de Sénèque: "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
Les drakkars atteignirent enfin la côte d'Afrique du Nord. Les guerriers descendirent de leurs navires et se précipitèrent vers les cités fortifiées. Les habitants étaient terrifiés, ils se cachaient dans leurs maisons en priant les dieux de les sauver. Les vikings pillaient et incendiaient tout sur leur passage. Bjorn, cependant, ne se joignit pas à la destruction. Il se dirigea vers le palais du roi, où il trouva le monarque en prière. Bjorn lui tendit la main et lui dit: "La haine ne cesse pas par la haine, mais seulement par l'amour ; c'est la règle éternelle", citant le Bouddha. Il faut couper ce cercle infernal de destruction et faire du commerce plutôt que la guerre.
Le roi, touché par ces paroles, accepta la main tendue de Bjorn et les deux hommes s'assirent pour discuter. Bjorn lui parla de l'importance de la paix et de l'harmonie entre les peuples. Il lui dit que la force ne venait pas de la violence, mais de la compréhension et de la compassion. Le roi était d'accord et ils conclurent un pacte de paix. Les guerriers vikings retournèrent chez eux avec des trésors, mais sans avoir versé une goutte de sang.
Bjorn regarda son pendentif et se dit qu'il avait eu raison de suivre son cœur. Il se rappela la citation de Victor Hugo: "La vie est un champ de bataille où la lutte est la loi, où les plus forts écrasent les plus faibles." Mais Bjorn savait que la vraie force venait de la capacité à comprendre et à pardonner, à tendre la main à ceux qui étaient différents de lui.
C'est alors que les scaldes, les poètes vikings, se mirent à chanter une chanson qui aurait pu être écrite par Baudelaire lui-même, s'il avait eu un casque à cornes sur la tête
Ode à la double hache dorée
Portée par un guerrier viking altier,
Dans le vent glacial de la mer du Nord,
Il a navigué, cherchant un trésor.
Il a trouvé un roi en prière,
Dans un palais d'une cité de lumière.
Il lui a tendu la main,
Au lieu de le tuer sur le champ.
Il a parlé de paix et d'amour,
De compassion et de douceur.
Il a suivi son cœur,
Et a trouvé la vraie valeur.
Car la force ne vient pas du fer,
Mais de la capacité à pardonner.
La vraie force est dans l'amour,
C'est la règle éternelle, pour toujours.
Les scaldes continuèrent à chanter cette chanson pendant des années, et elle fut transmise de génération en génération. La leçon de Bjorn était claire: la vraie force ne vient pas de la violence, mais de la capacité à comprendre et à pardonner. Et c'est ainsi que le pendentif double hache viking doré devint un symbole de paix et d'harmonie pour tous les peuples.
