Manches courtes
Matière poluester
Col rond
Visuel en impression digitale
Attention : les tailles sont indiquées au format asiatique. Prenez la mesure afin d'avoir la correspondance grace à ce tableau
Ah, le loup, quand on l’aperçoit, là-bas, loin, dans le flou des lointains, l’œil brillant comme un éclat de verre dans la nuit, on aimerait, oui, on a le cœur qui se tend, qui se tendrait jusqu’à rompre, s'approcher, frôler sa toison hirsute, sa peau de songes et de vent. T'imagines, passer la main sur son échine frémissante, sentir la pulsation sauvage, le rythme du monde originel sous ta paume émerveillée.
Mais gare, mon vieux, gare ! Faut pas rêver, le loup c’est pas un toutou, pas un bibelot, pas un joujou qu'on caresse et qui ronronne, c'est pas un amour domestiqué. Il est sauvage le bougre, indomptable, libre comme l'air des sommets, et c'est ça, précisément ça, qui fait son charme ensorcelant.
Ça t’attire, ça te magnétise, ça te happe dans son orbite de mystères et de légendes, dans son aura de bête fabuleuse, de créature des bois et des rêves. Et tu sens l’appel, l’appel vibrant du loup, qui te tire, qui t’attire vers les profondeurs de la forêt, vers l’inconnu palpitant, vers l’essence même de la vie sauvage, de la vie vraie, brute, non faussée, non entravée.
Et même si tu peux pas le toucher, le loup, même si tu peux pas l’apprivoiser, tu le sens, tu le sens en toi, sa présence puissante, son souffle de liberté qui te parcourt l’échine, qui te fait frissonner jusqu’aux os, et t’es content, t’es heureux, parce que t’as vu le loup, t’as croisé son regard, et t’as senti, un instant, l’éternité sauvage, la beauté indomptée du monde.